Présentation au Jubilé du CAMES du projet d’innovation par la recherche en IA : Ouagadougou, Mai-Juin 2018

Publié par Alain Mille le mardi 4 décembre 2018

L’USF est partenaire du CAMES et  a été sollicitée pour proposer un projet de recherche innovant lors de ses 50 ans

Alain Mille a présenté le projet AFRICAIN lors du Jubilé du CAMES fin mai 2018 à Ouagadougou.

RÉSUMÉ

Projet AFRICAIN (Associating Formation-Research-Innovation Cycles for Artificial Intelligence Novators

Projet de mise en place de filières de formation-recherche-activité économique en intelligence artificielle à des fins d’innovation de rupture

Présentation détaillée sur le web

USF – Alain Mille

La formation à la recherche pour les étudiants de l’Afrique et de Madagascar est un défi dans tous les domaines scientifiques et c’est le moment de relever ce défi pour le domaine de l’Intelligence Artificielle adapté au continent africain afin qu’il tienne toute sa place très vite dans le formidable développement de ce domaine.

La formation à la recherche en l’informatique nécessite des bases accessibles sans moyens techniques considérables, mais exige des ressources humaines qu’il est nécessaire de former très vite. Le vivier d’étudiants à fort potentiel dans ce domaine est considérable mais il s’agit maintenant de créer les conditions 1) de former ces étudiants à un niveau d’excellence internationale et 2) de savoir articuler cette montée en connaissance et compétence avec des capacités de création d’activités économiques et de recherche fortes sur le continent et à l’international.

L’idée sous-jacente au projet est de constituer une “cellule” de démarrage d’un dispositif de formation à la recherche en Intelligence Artificielle en s’appuyant sur des étudiants à très forts potentiels et motivés par le développement et la réplication de leur propre structure de formation, de recherche et de création d’activité économique. Cette cellule a vocation a se répliquer rapidement selon un modèle « viral ». L’innovation dite “de rupture” constitue aujourd’hui le mécanisme économique qui semble le plus prometteur en associant très vite et de manière durable les activités de formation et de recherche à une activité économique.

Le principe défendu est que chaque étudiant devienne très vite formateur ou/et créateur d’activité tout en continuant à appartenir à sa cellule de recherche et formation. C’est un moteur à trois temps qui se met en place : 1) formation niveau M2, 2) recherche dès M2 (stage) et thèse en alternance dans le cadre d’une 3) activité économique (start-up, économie sociale et solidaire, etc.).

L’exposé détaille le principe du projet, son articulation avec les autres initiatives actuelles (création de formations d’ingénieurs par exemple) et un scénario de développement avec les moyens à mobiliser pour y parvenir. Une étude de cas est discutée avec les participants.

 

Collaboration entre USF et le RUSTA (Réseau des Universités des Sciences et Technologies d’Afrique)

Publié par Alain Mille le mardi 16 janvier 2018

Des établissements universitaires d’Afrique se sont mis en réseau : un moyen de mutualiser les compétences et mieux répondre aux aspirations des étudiants d’Afrique de l’Ouest. Ce réseau compte des établissements en Côte d’Ivoire (point focal) mais aussi au Bénin, Burkina Faso, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Tchad, et Togo.

Plusieurs diplômes français y sont délocalisés, près de 80 diplômes délivrés dans le réseau sont reconnus par le CAMES. Et le réseau à l’ambition d’être la première structure régionale d’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest et du Centre. Fait remarquable pour des universités privées : l’activité Recherche y est importante et réelle. Il compte 5 labos et Écoles Doctorales en sciences juridiques, sciences économiques, sciences humaines, sciences et technologie, sciences de l’organisation. La Revue Internationale des Sciences de l’Organisation (RISO) constitue un lieu d’échanges et de débats et offre l’opportunité pour les chercheurs de disposer d’un espace de publications visibles sur CAIRN.

De nombreux universitaires originaires de différents pays y interviennent. Ces échanges sont facilités par des partenariats existants avec plusieurs universités françaises. Les universitaires nationaux (MA, MC, Profs titulaires) progressent dans leur carrière, y enseignent et font de la recherche. Des colloques sont régulièrement organisés. Des facilités sont données pour leurs travaux de recherche.

C’est un point important pris en compte dans la stratégie à moyen terme de ce réseau qui anticipe le problème de la relève d’encadrants nationaux formés et compétents.

Environ 3000 étudiants sont répartis sur les 6 sites du réseau RUSTA en Côte d’Ivoire, un moyen de rapprocher la structure d’enseignement supérieur de l’étudiant. Une partie des bacheliers sont affectés par le Ministère de tutelle dans cet établissement d’enseignement supérieur. Ses composantes comptent l’USTCI (le campus universitaire), le COMREFAS (structure de recherche), le Cifad (enseignement à distance), l’IUT, (institut supérieur technologique) et l’incubateur régional (IRAO).

Une coopération s’engage maintenant entre Universitaires sans Frontières et le RUSTA pour renforcer le potentiel de ce réseau. Un accord de coopération a été signé dans ce sens le 12 janvier 2018.

Les bases d‘une coopération USF / CAMES sur les questions universitaires en Afrique

Publié par Alain Mille le samedi 11 novembre 2017

En séjour professionnel à Ouagadougou, le Vice-Président de l’ONG « Universitaires sans frontières », Pr Xavier Alphaize, a été reçu par le Secrétaire général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Pr Bertrand MBATCHI, dans l’après-midi du jeudi 23 septembre 2017.

Lors de cet entretien, qui a porté en particulier sur les questions universitaires en Afrique, le Secrétaire Général du CAMES et le Vice-Président de l’ONG « Universitaires sans frontières » entrevoient l’avenir de leur collaboration avec beaucoup d’enthousiasme, de nombreux objectifs étant communs.

Le CAMES s’est en effet doté d’un plan stratégique de développement pour la période 2015/2019, qui décline le cadre des valeurs dans lequel l’expertise s’exerce. Ceci concerne les 19 pays membres d’Afrique Centrale, Afrique Occidentale, la région des Grands Lacs et l’Océan Indien. L’USF a développé de nombreuses coopérations universitaires dans un grand nombre de ces pays.

Il a est apparu souhaitable que des concertations et coopérations soient engagées entre les deux institutions sur les problèmes et thèmes de réflexions communs, comme le développement de la recherche, l’ouverture de nouvelles filières ou la création d’universités virtuelles en Afrique subsaharienne.