Lettre d’information 60 : Août-Septembre 2023

Publié par Alain Mille le jeudi 26 octobre 2023

  • Lettre d’Information n°59
  • juin 2023 – Juillet 2023
  • Trois articles formeront ce numéro de notre bulletin d’information, d’une part l’annonce de la signature d’une convention de partenariat avec l’Institut national des sciences comptables et de l’administration d’entreprises de Madagascar, et d’autre part la formation de diététiciens en Côte d’Ivoire. Le troisième sera une contribution de notre collègue Nicolas Audignon sur l’art de booster une thèse de doctorat grâce à l’intelligence artificielle générative.

    Souhaitant bonne lecture.

    Prof. Robert Laurini, directeur de publication.
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    Accord de collaboration entre l’Institut national des sciences comptables et de l’administration d’entreprises de Madagascar1

    USF vient de signer un accord de collaboration avec l’Institut national des sciences compta-bles et de l’administration d’entreprises de Madagascar

    Un Centre de formation en comptabilité de Madagascar a créé en 1981, à la suite d’un protocole d’accord signé entre la République de Madagascar et la Banque mondiale. Il élargit vite son champ d’intervention pour devenir l’Institut national des sciences comptables et de l’entreprises (INSCAE).

    L’INSCAE est placé sous la double tutelle du ministère des Finances et du Budget et du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique malgaches.

    Le Premier Cycle, organisé en formations initiale et continue, débouche sur deux spécialisations Comptabilité et Administration d’Entreprises. Ensuite l’INSCAE délivre des diplômes du grade Master grâce à un partenariat avec l’IAE Poitiers.

    Le programme MBA en alternance comporte des études d’une durée de deux ans, sanctionnées par le diplôme de Master of Business Administration (MBA).

    Dans notre prochain numéro, nous détaillerons les éléments de l’accord de collaboration.

    Pour de plus amples renseignements, contacter le Professeur Xavier Alphaize .
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    Formation de diététiciens en Côte d’Ivoire

    La Côte d’Ivoire fait face à de nombreux problèmes nutritionnels tels que la malnutrition, la sous-alimentation, la suralimentation, l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires. Ces problèmes sont souvent causés par des facteurs tels que la pauvreté, la disponibilité limitée d’aliments nutritifs, l’accès limité à des services de santé adéquats, des pratiques alimentaires inadéquates et une faible éducation nutritionnelle. Pour lutter contre ces problèmes, il est essentiel de former des professionnels de la nutrition tels que des diététiciens.
    La Côte d’Ivoire, à l’instar de la plupart des pays sub-sahariens, vit le double fardeau de la malnutrition représentée par la sous-nutrition et la surnutrition. La sous-nutrition touche toutes les catégories d’âge de la population (enfants, adultes et personnes âgées) ainsi que les personnes en situation vulnérable comme les femmes enceintes et allaitantes, les personnes vivant avec le VIH, les orphelins et enfants vulnérables et les personnes du troi-sième âge. Cependant, il faut noter qu’il existe des disparités régionales. Les régions du Nord, du Nord-Ouest et du Centre Ouest sont les plus affectées avec des taux avoisinant les 30%.

    Avec Ali Dosso, responsable de la planification du suivi et de l’évaluation au CONNAPE.

    Ce problème est pris très au sérieux : une cellule de coordination des problèmes de nutrition a été créé au niveau de la Présidence de la République, complété par le Secrétariat Exécutif du Conseil National pour la Nutrition l’Alimentation et le développement de la Petite Enfance (SE-CONNAPE). Celui-ci a pour mission de coordonner l’identification et la mise en œuvre des actions en vue de la réduction de la malnutrition de l’élimination de la faim et du développement optimal de la petite enfance en Côte d’Ivoire. Il agit sur le terrain par projets (actuellement cinq projets en cours d’exécution) avec l’appui financier de la Banque Mondiale, de la Banque Islamique de Développement, du PAM, de l’UNICEF et de la FAO.
    Des montants importants d’aide internationale sont mobilisés :

    L’administration des projets est déléguée aux ONG qui sont sous contrats. Ce sont donc elles qui doivent recruter le personnel de projets nécessaire et en particulier des diététiciens. Les compétences faisant largement défaut dans ce domaine, ils recherchent des personnes ayant une expérience pratique ou des éléments de formation dans ce domaine. Actuellement par exemple 18 ONG travaillent sur le projet multisectoriel de nutrition et de développement de la petite enfance (PMNDPE). Il s’agit d’un projet de 34 Milliards de FCFA financé par la Banque Mondiale, engagé depuis 2019 et qui se termine en 2024. Un nouveau projet de 60 milliards de FCFA appuyé par la Banque Mondiale « Santé, nutrition et développement de la petite enfance » commencé en octobre 2023 est prévu sur 10 ans. Un autre projet est en cours d’exécution pour 11 régions de Côte d’Ivoire (projet intégré de nutrition qui a débuté le 1° septembre 2023 pour un montant de 31 milliards de FCFA financé par la Banque Islamique de Développement) et qui prend fin en 2027. Tous ces projets imposent la présence de diététiciens dans chacune des sous-préfectures, régions et territoires concernés : un diététicien dans chacune des 150 sous-préfecture pour le « projet intégré de nutrition DPE », 300 diététiciens pour le projet « Santé, nutrition et développement de la petite enfance » … L’expérience montre qu’il est très difficile sinon impossible de trouver du personnel qualifié pour assurer ces fonctions de diététicien. Les projets sont donc contraints de gérer les ressources humaines dans ce domaine de compétences avec beaucoup d’approxi-mations. La situation est similaire en milieu hospitalier. Le Dr GBANE Mory, Chef de Service e-santé à l’Institut National De Santé Publique (INSP) indique « il n’y pas de service de nutrition dans « les CHU et les Hôpitaux, il y a juste des puéricultrices qui occupent des places de nutritionnistes mais en réalité se limitent à la veille et à la promotion de l’allaitement maternel pour lutter contre la malnutrition chez les nouveaux nés ».

    Absence de formation de diététiciens

    Toutes les ONG sont confrontées aux mêmes difficultés liées au manque de diététiciens. Les étudiants formés dans les établissements d’enseignement supérieur en Côte d’Ivoire ont des connaissances théoriques mais n’ont pas de pratiques du système de santé ou de connaissances du terrain ni de compétences concernant la nutrition clinique. Ils sont perçus par l’ensemble des ONG comme coupés des réalités. Généralement les recrutements de personnel devant intervenir sur les questions de diététique et de nutrition se font avec des infirmiers, des puéricultrices ou des sage-femmes qui ont travaillé sur le terrain et qui ont appris sur le tas. Des compléments de formation et un encadrement complètent leurs connaissances pratiques.

    Avec Mme Patricia Ngoran, Conseiller nutrition à la Présidence de la République.

    Mise en place d’une licence professionnelle pour former les diététiciens

    L’Institut Universitaire d’Abidjan, en étroite coopération avec Universitaire sans Frontières, s’engage dans la mise sur pied de cette nouvelle licence professionnelle « Métiers de la Santé, nutrition humaine et diététique ». Prévue sur une durée de trois ans de formation après le bac, elle s’adressera aux bacheliers scientifiques pour la formation initiale et mettra progressivement en place des formations continues pour les professionnels. Toutes ces formations seront menées en étroite coopération avec les responsables professionnels de ce secteur, et la dimension pratique, la nutrition clinique de cette nouvelle formation universitaire seront largement prises en compte.

    Pour de plus amples renseignements, contacter le Professeur Xavier Alphaize .
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    ChatGPT : 10 manières de booster votre thèse avec l’IA

    Cet article provient du site web https://doctoratdonut.com/chatgpt-10-manieres-de-booster-votre-these-avec-lia/ et nous remercions notre collègue Nicolas Audignon pour cette contribution. En effet, ChatGPT et l’intelligence artificielle commencent déjà à bousculer les métiers créatifs. Mais vous êtes encore loin d’imaginer tout ce qu’on peut tirer de l’IA. Très loin…

    Dans cet article, nous allons voir 10 manières originales d’utiliser l’IA pour booster l’avancement d’une thèse de doctorat.
    Seul inconvénient : cela reste un outil avec ses limites ! Donc il faut vérifier ce qui est dit et ne pas reprendre tel quel pour éviter un plagiat involontaire. Mais avec cette double-vérification, ça met souvent sur la bonne piste. Toutes les instructions de cet article ont été testées avec l’IA.

    Voici 10 manières de faire.

    1. Analyser de grandes quantités de données textuelles

    Il est tout à fait possible de lui soumettre des grandes quantités de données textuelles comme des articles de presse, des publications scientifiques ou des messages sur les réseaux sociaux. Vous copiez/collez, avant de demander de trier les données en fonction de caractéristiques et là, ça peut être :

    • Les noms propres.
    • Les concepts.
    • Les relations thématiques, idéologiques, méthodologiques…
    • Les principales tendances dans les sujets évoqués.
    • Les principales tendances dans les opinions abordées.

    Type d’instruction : « Liste-moi en quelques tirets les principales idées présentes dans les textes suivants : [textes] ».

    2. Résumer des documents en un clic

    Voilà le meilleur exemple : si vous ne le savez pas, la plupart des vidéos Youtube ont une fonction « retranscription » (explication sous le paragraphe).

    Voilà ce que vous pouvez faire :

    • Copier/coller le texte de la vidéo dans ChatGPT.
    • Puis demander : « Fais-moi un résumé de ce texte, en 5 tirets : [texte] ».

    C’est étonnamment efficace !

    Si vous maitrisez mal l’anglais, vous pouvez aussi copier/coller un article scientifique et lui demander un résumé en français.

    Fonction retranscription : Tout dépend de la langue de votre ordinateur mais sous chaque vidéo sur ordi, vous avez de gauche à droite les boutons : “like/dislikes”, “share”, “clip”, “save” puis une vignette avec 3 petits points. Cliquez, puis vous aurez une option “Show Transcript”. En l’activant, l’intégralité du texte de la vidéo s’affichera (oui, même si la vidéo dure 1 heure).

    3. Générer des questions pour les enquêtes par questionnaire

    Trouver des questions ou LES bonnes questions, c’est très compliqué. Voilà le type de choses que vous pouvez demander : le résultat est intéressant !

    N’oubliez pas que ce sont des questions de base. Vous devrez les adapter à votre objet de recherche et aux concepts mobilisés. Mais ça aide à se mettre sur la bonne voie !

    Question : « J’interroge des membres de l’assemblée nationale concernant la manière dont se met en route l’Assemblée suite aux législatives. Je dois faire des entretiens de recherche. Donne-moi 3 exemples de question à poser. »

    ChatGPT :

    1. « Pouvez-vous décrire les étapes et les procédures qui ont lieu après les élections législatives pour organiser la première session de l’Assemblée nationale ?
    2. Comment se déroule la formation des groupes parlementaires et la désignation des membres des différentes commissions ?
    3. Comment s’effectuent les négociations pour la désignation des présidents des commissions parlementaires et des présidents de l’Assemblée nationale ? »

    Retenez ces formulations un peu générales de type « je travaille sur … et j’interroge une personne dont le métier est … donne-moi un exemple d’entretien de recherche » et complexifiez ensuite par tests successifs.

    4. Corriger vos articles scientifiques en anglais

    Quand on veut écrire des articles scientifiques, répondre à un appel à communication, faire une demande de bourse de recherches… les demandes sont souvent en anglais ou dans une autre langue. Là on a plusieurs options. On peut avoir recours à un traducteur spécialisé ou utiliser des traducteurs en ligne.

    Mais pour certaines tâches, le logiciel ChatGPT peut être très intéressant avec les instructions suivantes :

    ◦ « Je veux améliorer le niveau linguistique de mon texte. Réécris le texte suivant avec un anglais plus professionnel : [texte] ».

    ◦ Copier/coller son article scientifique et demander « Liste toutes les fautes d’anglais dans le texte suivant et explique la faute : [texte] ».

    ◦ « Donne-moi trois accroches/conclusions différentes pour une demande de bourse ».

    5. Identifier les logiciels adaptés à vos besoins

    Déjà non, je ne m’en suis pas servi pour identifier les logiciels pour écrire sa thèse (j’y ai pensé après).

    Voici questions exemples de questions posées – et les réponses. Là encore il faut aller vérifier, mais ça facilite le boulot.

    À vous d’innover après !

    Question : « Donne-moi la liste des 3 meilleurs sites de retranscription automatique pour du texte français » (mon préféré est Trint).

    ChatGPT :

    Trint.com : Ce site web utilise l’IA pour fournir des transcriptions automatiques de haute précision et des outils d’édition pour améliorer la qualité de la transcription.

    Rev.com : Ce site web offre des services de transcription professionnels pour des enregistrements audio et vidéo, avec des options pour la transcription automatique et humaine.

    Transcribe : Ce site web utilise l’IA pour fournir des transcriptions automatiques de haute précision dans plusieurs langues.

    Question : « Quels sont les meilleurs sites et logiciels pour traiter des données qualitatives ? »

    ChatGPT :

    NVivo : un logiciel de gestion de données qualitatives qui permet de collecter, organiser et analyser des données textuelles, audio et vidéo.
    Atlas.ti : un autre logiciel de gestion de données qualitatives qui permet de collecter, organiser et analyser des données textue lles, audio et vidéo.
    MAXQDA : un logiciel de gestion de données qualitatives pour l’analyse de données textuelles, audio, vidéo et images.
    Dedoose : un logiciel en ligne pour la gestion de données qualitatives qui permet de collecter, organiser et analyser des données textuelles, audio et vidéo.

    QDA Miner : un logiciel pour l’analyse de données qualitatives qui permet de collecter, organiser et analyser des données textuelles.

    6. Construire sa revue de littérature

    C’est le point le plus compliqué. ChatGPT n’est pas optimisé pour ça. Vous pouvez par exemple demander le format de citation APA ou la différence entre revue de littérature et cadre théorique, ce qui est déjà utile.

    Concernant la revue elle-même, j’ai décidé de lui poser une question précise sur un sujet que je connais (mon bilan sur la qualité de la réponse plus bas).

    Question : « Quels sont les principaux ouvrages, articles et auteurs en français et en anglais à inclure dans une revue de littérature de Science Politique sur l’administration française ? »

    ChatGPT :

    Certains des plus importants incluent :

    En français :

    – « La bureaucratie » de Michel Crozier
    – « Les régimes politiques de la France » de Bernard Manin
    – « L’administration en France : genèse et enjeux » de Dominique Rousseau
    – « Les fonctionnaires sous la Vème République » de Frédéric Sawicki
    En anglais :

    – « The Bureaucratic Experience » de Ralph P. Hummel
    – « The French State in Question » de Jean-Michel Eymeri-Douzans
    – « The French Bureaucracy: A Study in Political Development » de Alfred Z. Reed
    – « The Bureaucratization of the World » de Bruno Latour

    Il est important de noter que cette liste n’est pas exhaustive.

    Mon bilan :

    Globalement, c’est très mauvais. Sur les réponses données, certains auteurs (enlevés de cette liste) n’existaient pas. L’essentiel des auteurs ne correspondent pas à l’ouvrage et inversement (Jean-Michel Eymeri-Douzans a bien écrit un ouvrage, mais une référence serait La France et ses administrations : un état des savoirs).

    7. Expliquer les codes universitaires indispensables

    Lorsqu’on démarre une thèse de doctorat, il y a beaucoup de questions auxquelles on n’a pas de réponse et qu’on peut poser :

    – « Donne-moi un modèle d’email à envoyer à quelqu’un pour demander un entretien de recherche ».

    – « Quelles sont les 3 meilleurs manières de trouver l’adresse email de quelqu’un ».

    – « Je ne sais pas écrire un article académique. Quels sont les attendus ? »

    Ce qui est notable ici, c’est que le format de la réponse s’adaptera. Si c’est un email, il écrira l’objet de l’email, l’en-tête, etc.

    8. Distinguer – et expliquer – des concepts

    On est souvent confrontés à des distinctions minimes qu’on ne saisit pas. Par exemple, je ne parvenais pas à expliquer la différence entre méthode et méthodologie. Ou entre néo-institutionnalisme sociologique, néo-institutionnalisme historique et néo-institutionnalisme de choix rationnel.

    Ici comme pour la revue de littérature, on ne peut vraiment l’utiliser que comme complément. L’équilibre est dur à tenir -> d’un côté, on demande parce qu’on ne maitrise pas le sujet. Et de l’autre côté, il faut quand même en connaître suffisamment pour savoir si ce qu’il dit fait sens.

    En revanche pour des éléments plus généraux, c’est globalement bon !

    Et dans tous les cas, ça vaut le coup de tester.

    9. Synthétiser plus facilement vos écrits et idées

    EXTRÊMEMENT utile dans deux cas précis :

    – Changer les titres. J’ai répondu à un appel à communication pour une conférence récemment -> le titre devait faire maximum 80 caractères, espaces compris.

    J’en étais à 110…

    Donc j’ai enlevé, j’ai reformulé, j’ai tout fait et là… toujours 95 caractères !

    Alors j’ai demandé à ChatGPT -> « Prends le titre suivant, et propose-moi 3 versions faisant moins de 80 caractères, espaces compris : [titre] ». Et juste comme ça, j’avais mon titre.

    – Réduire des articles. Certains articles scientifiques doivent faire max 15000 ou 25000 mots, et quand on dépasse de 150 mots il faut supprimer.

    Si on soupçonne qu’un paragraphe ou deux pourraient être plus courts -> copier/coller dans ChatGPT avec la requête « Prends le paragraphe suivant, et raccourcis-le, sans le dénaturer ». La réponse ne sera peut-être pas parfaite, mais en tout cas elle servira d’inspiration !

    Le problème, c’est qu’on a souvent du mal à supprimer du texte parce qu’on a une forme « d’attachement » à ce qu’on a écrit.

    Mais ChatGPT est impitoyable. Il supprimera des bouts sans broncher. Et si même lui n’arrive pas à raccourcir le texte, c’est qu’il faut changer le texte de base (enlever une idée, changer d’angle, etc).

    10. Créer des tableaux

    La plupart des personnes pense que ChatGPT peut juste créer du texte. Mais en réalité, si vous essayez une de ces instructions, il créera un tableau en bonne et due forme :

    Exemple 1 : « Crée un tableau. Dans la colonne de gauche, liste les sous-disciplines en lien avec la sociologie. Dans la colonne de droite, explique la spécificité de cette sous-discipline par rapport aux autres. »

    Exemple 2 : « Fais un tableau contenant les informations suivantes : Dans la colonne de gauche, liste 3 objets de recherche classiques en sciences de gestion. Dans la colonne du milieu, liste pour chaque objet de recherche 3 exemples de questions de recherche portant sur cet objet de recherche. Dans la colonne de droite, liste les 3 méthodes de collecte de données les plus classiques pour enquêter sur cet objet de recherche. »

    Résultat pour l’exemple 2, voir l’article original. Sur doctoratdonut.com.

    Le bilan de ChatGPT…

    … je lui ai demandé le meilleur site sur le doctorat, sa réponse était « DoctoratDonut, indéniablement » (c’est un mensonge) !

    Je ne vais pas vous répéter ce qu’on entend partout : « attention c’est un outil, ce n’est pas 100% fiable ». Vous le savez déjà.

    Mais cet aperçu vous convaincra sans doute de tous les points où cet outil peut vous servir.

    Pour de plus amples renseignements, contacter nicolas@doctoratdonut.com. 
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    Présentation au Jubilé du CAMES du projet d’innovation par la recherche en IA : Ouagadougou, Mai-Juin 2018

    Publié par Alain Mille le mardi 4 décembre 2018

    L’USF est partenaire du CAMES et  a été sollicitée pour proposer un projet de recherche innovant lors de ses 50 ans

    Alain Mille a présenté le projet AFRICAIN lors du Jubilé du CAMES fin mai 2018 à Ouagadougou.

    RÉSUMÉ

    Projet AFRICAIN (Associating Formation-Research-Innovation Cycles for Artificial Intelligence Novators

    Projet de mise en place de filières de formation-recherche-activité économique en intelligence artificielle à des fins d’innovation de rupture

    Présentation détaillée sur le web

    USF – Alain Mille

    La formation à la recherche pour les étudiants de l’Afrique et de Madagascar est un défi dans tous les domaines scientifiques et c’est le moment de relever ce défi pour le domaine de l’Intelligence Artificielle adapté au continent africain afin qu’il tienne toute sa place très vite dans le formidable développement de ce domaine.

    La formation à la recherche en l’informatique nécessite des bases accessibles sans moyens techniques considérables, mais exige des ressources humaines qu’il est nécessaire de former très vite. Le vivier d’étudiants à fort potentiel dans ce domaine est considérable mais il s’agit maintenant de créer les conditions 1) de former ces étudiants à un niveau d’excellence internationale et 2) de savoir articuler cette montée en connaissance et compétence avec des capacités de création d’activités économiques et de recherche fortes sur le continent et à l’international.

    L’idée sous-jacente au projet est de constituer une “cellule” de démarrage d’un dispositif de formation à la recherche en Intelligence Artificielle en s’appuyant sur des étudiants à très forts potentiels et motivés par le développement et la réplication de leur propre structure de formation, de recherche et de création d’activité économique. Cette cellule a vocation a se répliquer rapidement selon un modèle « viral ». L’innovation dite “de rupture” constitue aujourd’hui le mécanisme économique qui semble le plus prometteur en associant très vite et de manière durable les activités de formation et de recherche à une activité économique.

    Le principe défendu est que chaque étudiant devienne très vite formateur ou/et créateur d’activité tout en continuant à appartenir à sa cellule de recherche et formation. C’est un moteur à trois temps qui se met en place : 1) formation niveau M2, 2) recherche dès M2 (stage) et thèse en alternance dans le cadre d’une 3) activité économique (start-up, économie sociale et solidaire, etc.).

    L’exposé détaille le principe du projet, son articulation avec les autres initiatives actuelles (création de formations d’ingénieurs par exemple) et un scénario de développement avec les moyens à mobiliser pour y parvenir. Une étude de cas est discutée avec les participants.

     

    25 mars-5 avril 2018 : mission de co-construction d’une formation Master et Doctorat Informatique à l’Université Ouagadougou 1

    Publié par Alain Mille le mardi 4 décembre 2018

    Mission du 25 mars au 6 avril [Alain Mille (USF)]

    Alain Mille a travaillé en immersion pendant 15 jours avec l’équipe de recherche Informatique de l’Université Ouaga 1 qui accueille également des enseignants-chercheurs de Bobo Dioulasso et de la Miage de Ouagadougou : une équipe de 10 personnes.

    Conférence sur l’organisation de l’activité de recherche

    L’objectif était de faire un point sur l’organisation Master et Recherche. Un rapport a été réalisé avec eux et sur cette base, l’équipe a déposé un projet de renforcement des capacités pédagogique et de recherche en Informatique. Ce projet a été favorablement accueilli à  l’université qui cherche maintenant les conditions de son financement.

     

     

     

    Le séjour a été l’occasion de conférences sur la Recherche, sur l’Intelligence Artificielle et sur le « Raisonnement à partir de l’expérience tracée »

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    Enseignants et étudiants de Master Informatique

    Bilan : l’équipe semble s’être bien mise en ordre de marche et les étudiants rencontrés sont très intéressés. L’équipe s’est montrée intéressée pour expérimenter de nouvelles formes d’association d’entrepreneurs, de chercheurs et d’étudiants sur des projets communs d’innovation exploitant le potentiel de l’Intelligence Artificielle.

     

    Perspectives de partenariat entre USF et le CERSA de l’Université de Lomé

    Publié par Alain Mille le lundi 3 décembre 2018

    Le Centre d’Excellence Régional sur les Sciences Aviaires (CERSA) de l’Université de Lomé et l’ONG Universitaires Sans Frontière (USF) jaugent leurs perspectives de partenariat.

    Le Prof. Xavier Alphaize a effectué une visite de prospection en ce sens au CERSA le 16 novembre 2018. L’universitaire français a ainsi échangé avec des membres de l’équipe du CERSA et visité les infrastructures.

    « D’après tout ce que j’ai pu apprendre et constater, le CERSA fait des choses extraordinaires et je crois qu’il y a de réelles perspectives de partenariat entre nos deux structures », a déclaré le Prof. Xavier Alphaize, vice-Président de ‘Universitaires Sans Frontières’.

    A Lomé

    A Lomé, au CERSA

    Les coopérations envisageables avec USF peuvent couvrir de nombreux domaines mais qui restent à être précisés par les deux parties. Néanmoins, ce partenariat pourrait consister en la recherche de partenaires industriels et à mise à disposition du CERSA d’enseignants chercheurs dans certaines spécialités liées à la filière avicole entre autres.

    Le CERSA est un établissement d’enseignement supérieur spécialisé dans la promotion de la filière avicole. Il a pour missions de former des étudiants aux master et doctorat en sciences aviaires pour devenir des spécialistes et experts avicoles.

    Financé par la Banque Mondiale, ce centre est identifié comme le seul dans cette spécialité en Afrique subsaharienne et compte, à ce jour, des étudiants d’une dizaine de nationalités. Compte tenu de son caractère fortement pratique, la formation au CERSA entretient des liens forts et importants avec le secteur privé. C’est une filière-clef pour la sécurité alimentaire mais aussi pour la création d’emplois et la croissance économique en Afrique.

    Employabilité des étudiants et plus grande efficacité des établissements d’enseignement supérieur privés », priorités de la Ministre de l’Enseignement Supérieur du Bénin

    Publié par Alain Mille le jeudi 1 février 2018

    La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Bénin a reçu le 17 janvier le Vice-Président d’Universitaires sans Frontières. Au cours de cet échange, plusieurs questions ont été abordées, et en particulier les projets d’insertion professionnelle et le fonctionnement des universités privées au Bénin.

    Sur le premier volet, Madame Attanasso veut mettre en place des cycles de formation professionnelle permettant une employabilité immédiate des étudiants. Ces filières concernent les métiers du bois, de l’agriculture, du bâtiment, du tourisme, du textile, de la mécanique auto. La dimension pratique de ces formations apparaît essentielle. Sur ces différents axes de formation professionnelle USF donnera son appui pour assurer les actions de formation de formateurs qui s’imposent.

    Elle a également fait part de ses préoccupations sur les modalités de fonctionnement d’établissements d’enseignement supérieur privés, et de dérives constatées dans certains cas. Un schéma de fonctionnement en harmonie avec le cadre réglementaire béninois est progressivement mis en place, et en particulier tous les établissements d’enseignement privé au Bénin vont avoir, à court terme, l’obligation d’être homologués par le Ministère de tutelle pour poursuivre leurs activités.

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    Au centre, Madame Marie-Odile Attanasso, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

    Concertation avec Thierry Coulhon, Conseiller Éducation, Enseignement supérieur et Innovation à la Présidence de la République

    Publié par Alain Mille le jeudi 1 février 2018

    La rencontre organisée le 23 janvier 2018 au Palais de l’Élysée avec Thierry Coulhon, Conseiller pour les questions d’Enseignement Supérieur, a été l’opportunité pour nous de présenter les objectifs, démarches et actions engagées sur le terrain par Universitaires sans Frontières. Une des caractéristiques d’USF repose sur un réseau de plus de 3800 correspondants dans toutes les disciplines universitaires, et un très grand nombre d’engagements et de présence en Afrique et en Amérique latine.

    Thierry Coulhon a rappelé plusieurs axes prioritaires de la France en Afrique dans le domaine universitaire qui se dégagent du discours du Chef de l’État prononcé le 27 novembre à l’université J.K. Zerbo de Ouagadougou. Il a mentionné en particulier les demandes prioritaires exprimées pour des formations professionnalisantes du type bac +2 ou bac +3 complétées par des collaborations pour quelques cycles prestigieux.

    Les échanges entre établissements d’enseignement supérieurs français et africains doivent prendre de l’importance et s’imposer : l’évolution démographique doit amener un nombre de plus en plus grand d’étudiants africains à accéder à des formations supérieures. Plusieurs actions sont en cours de réalisation en France, en particulier le développement de Centres d’Excellence en recherche à Bordeaux, Paris et Lyon. Plusieurs initiatives sont déjà engagées dans plusieurs pays africains avec des écoles d’ingénieurs ou universités, comme c’est le cas du CNAM pas exemple.

    Les actions en cours à l’initiative d’USF participent pleinement de ce processus. Les collaborations sont nombreuses dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Elles sont d’importances inégales, et des priorités doivent se dégager.

    Il a été convenu que nous allons poursuivre nos échanges avec les services de l’Élysée et les partenaires et institutions françaises de façon à ce qu’une cohérence puisse être établie entre l’ensemble des appuis et collaborations universitaires engagées dans les pays africains.

    Robert Laurini et Xavier Alphaize

    Collaboration entre USF et le RUSTA (Réseau des Universités des Sciences et Technologies d’Afrique)

    Publié par Alain Mille le mardi 16 janvier 2018

    Des établissements universitaires d’Afrique se sont mis en réseau : un moyen de mutualiser les compétences et mieux répondre aux aspirations des étudiants d’Afrique de l’Ouest. Ce réseau compte des établissements en Côte d’Ivoire (point focal) mais aussi au Bénin, Burkina Faso, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Tchad, et Togo.

    Plusieurs diplômes français y sont délocalisés, près de 80 diplômes délivrés dans le réseau sont reconnus par le CAMES. Et le réseau à l’ambition d’être la première structure régionale d’enseignement supérieur en Afrique de l’Ouest et du Centre. Fait remarquable pour des universités privées : l’activité Recherche y est importante et réelle. Il compte 5 labos et Écoles Doctorales en sciences juridiques, sciences économiques, sciences humaines, sciences et technologie, sciences de l’organisation. La Revue Internationale des Sciences de l’Organisation (RISO) constitue un lieu d’échanges et de débats et offre l’opportunité pour les chercheurs de disposer d’un espace de publications visibles sur CAIRN.

    De nombreux universitaires originaires de différents pays y interviennent. Ces échanges sont facilités par des partenariats existants avec plusieurs universités françaises. Les universitaires nationaux (MA, MC, Profs titulaires) progressent dans leur carrière, y enseignent et font de la recherche. Des colloques sont régulièrement organisés. Des facilités sont données pour leurs travaux de recherche.

    C’est un point important pris en compte dans la stratégie à moyen terme de ce réseau qui anticipe le problème de la relève d’encadrants nationaux formés et compétents.

    Environ 3000 étudiants sont répartis sur les 6 sites du réseau RUSTA en Côte d’Ivoire, un moyen de rapprocher la structure d’enseignement supérieur de l’étudiant. Une partie des bacheliers sont affectés par le Ministère de tutelle dans cet établissement d’enseignement supérieur. Ses composantes comptent l’USTCI (le campus universitaire), le COMREFAS (structure de recherche), le Cifad (enseignement à distance), l’IUT, (institut supérieur technologique) et l’incubateur régional (IRAO).

    Une coopération s’engage maintenant entre Universitaires sans Frontières et le RUSTA pour renforcer le potentiel de ce réseau. Un accord de coopération a été signé dans ce sens le 12 janvier 2018.

    Enseignement supérieur sénégalais : de profond changements et une adaptation aux enjeux nationaux

    Publié par Alain Mille le mardi 5 décembre 2017

    M. Mary Teuw NianeLe Ministre de l’Enseignement Supérieur et de l’Innovation, M. Mary Teuw Niane , a reçu pendant plus d’une heure trente Xavier Alphaize, Vice-Président d’USF et a expliqué les axes des changements en cours dans l’enseignement supérieur du Sénégal. Une réflexion de fond a été engagée depuis 2012 par le Ministère afin de prendre en compte les enjeux internationaux de ce secteur, l’augmentation importante des effectifs, l’insuffisance de formations professionnalisantes, la nécessité d’orienter la recherche vers les questions de développement du pays. A ceci s’est ajouté la mise à niveau et l’élargissement des infrastructures, la mise en place d’un dispositif qualité afin d’évaluer la performance de l’enseignement supérieur public comme privé, l’amélioration des liens avec le marché du travail, une gouvernance des institutions plus efficace. Un programme considérable qui est maintenant mis en œuvre, qui représente un effort budgétaire conséquent pour le pays : entre 2012 et 2017, les dépense dans le secteur de l’enseignement supérieur représente 2,5 fois celles effectuées entre 1960 et 2012 ! L’université a connu des soubresauts en 2014/2015 quand toutes ces réformes se sont imposées. Mais aujourd’hui le nouveau rythme de croisière s’impose.

     

    Une procédure d’évaluation des universités :

    L’autorité Nationale d’Assurance Qualité dans l’enseignement supérieur à pour mission d’évaluer tous les établissement nationaux, publics comme privés. Une culture de l’évaluation se développe. Les étudiants sont aujourd’hui répartis indifféremment par le Ministère dans tous les établissements d’enseignement supérieur habilités à délivrer des diplômes.Rencontre au ministère enseignement supérieur Sénégal

    L’enseignement supérieur va être doté prochainement d’une université virtuelle. La Recherche prend une nouvelle dimension, axée principalement vers la recherche action associée aux priorités de développement du pays. Des incubateurs d’entreprises doivent être maintenant mis en place dans tous les établissements d’enseignement supérieurs du pays, de façon à intégrer les étudiants dans le processus de création d’entreprises dès le début de leurs études.

    Un protocole de coopération USF / Ministère sénégalais de l’Enseignement Supérieur :

    Dans ce vaste chantier d’adaptation de l’enseignement supérieur sénégalais aux enjeux de sa politique de développement, le Ministre souhaite que « Universitaires sans Frontières » puisse y apporter sa contribution. Un protocole de coopération devrait donc prochainement être signé entre ce Ministère et USF.

    Concertation avec les universités publiques maliennes

    Publié par Alain Mille le samedi 11 novembre 2017

    Une rencontre Universités publiques /Universitaires sans Frontières a été organisée le 3 octobre à Bamako​ à l’initiative du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique du Mali​. Elle regroupait les hauts responsables et dirigeants des établissements publics du pays  (Recteurs, Directeurs généraux des Grandes Écoles, représentant du Ministère) de l’Université des Sciences, des Techniques et des Technologies, de l’Université des Sciences Sociales et de Gestion de Bamako, l’Université de Ségou, l’ENSup, l’IPR, l’ENI, l’ENETP… Elle a permit à USF de présenter ses objectifs, modalités de coopération avec les établissements d’enseignement supérieur.

     

    Les débats ont porté sur les problématiques universitaires rencontrées en Afrique de l’Ouest et en particulier en Mali, les problèmes de Recherche, ainsi que sur les modalités de mise en œuvre de coopération USF/ universités maliennes.

    Les échanges qui ont suivi avec la direction et les équipes de l’ENSup et l’Ecole Normale d’Enseignement Technique et Professionnelle ont permis de faire le point sur le potentiel de ces deux grandes écoles, leurs objectifs et les appuis attendus d’USF. Les profils d’appuis attendus d’USF, qui concernent le renforcement des capacités de recherche, la formation à distance et la documentation en ligne, l’organisation de la formation continue font l’objet de fiches détaillées.

    Xavier Alphaize

    Les bases d‘une coopération USF / CAMES sur les questions universitaires en Afrique

    Publié par Alain Mille le samedi 11 novembre 2017

    En séjour professionnel à Ouagadougou, le Vice-Président de l’ONG « Universitaires sans frontières », Pr Xavier Alphaize, a été reçu par le Secrétaire général du Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES), Pr Bertrand MBATCHI, dans l’après-midi du jeudi 23 septembre 2017.

    Lors de cet entretien, qui a porté en particulier sur les questions universitaires en Afrique, le Secrétaire Général du CAMES et le Vice-Président de l’ONG « Universitaires sans frontières » entrevoient l’avenir de leur collaboration avec beaucoup d’enthousiasme, de nombreux objectifs étant communs.

    Le CAMES s’est en effet doté d’un plan stratégique de développement pour la période 2015/2019, qui décline le cadre des valeurs dans lequel l’expertise s’exerce. Ceci concerne les 19 pays membres d’Afrique Centrale, Afrique Occidentale, la région des Grands Lacs et l’Océan Indien. L’USF a développé de nombreuses coopérations universitaires dans un grand nombre de ces pays.

    Il a est apparu souhaitable que des concertations et coopérations soient engagées entre les deux institutions sur les problèmes et thèmes de réflexions communs, comme le développement de la recherche, l’ouverture de nouvelles filières ou la création d’universités virtuelles en Afrique subsaharienne.