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Appui à l’entrepreneuriat et à la recherche à l’ISCAM de Madagascar

Ecole de commerce réputée, L’ISCAM est une Business School de référence à Madagascar. Elle accueille chaque année plus de 1000 étudiants. Sa mission est de « former une nouvelle génération de leaders d’excellence responsables et intègres au service du développement ».
La formation initiale  prépare les étudiants à la licence et au master dans les spécialisations « Gestion » (Marketing, communication ; Commerce international ; Management et développement d’entreprise ; Gestion des ressources humaines ; Comptabilité, finance). La formation continue s’adresse aux professionnels qui ont ainsi la possibilité de préparer des formations sur mesure.
Cette école assure également un accompagnement à la création d’entreprises. Des étudiants de master participent à la présentation des projets.
C’est dans ce contexte qu’une mission d’appui a été engagée en juin 2017 par notre collègue Michel Audousset pour « Universitaire sans Frontières » afin de:

  • Faciliter la mise en place des unités de recherche et intégrer le volet recherche dans le statut des enseignants.
  • Donner un appui au développement des relations internationales.
  • Améliorer la communication entre les parcours et les divers pôles.
  • Intervenir sur l’entrepreneuriat et la création d’entreprises.
  • Formuler des propositions sur le développement de masters professionnels en partenariat avec les entreprises.

Mise en place des unités de recherche et statut de l’enseignant chercheur

L’ISCAM souhaite donner une impulsion à la recherche et déterminer un statut aux enseignants-chercheurs. Dans ce contexte, Michel Audousset a effectué un état des lieux et a présenté aux enseignants la recherche comme un atout essentiel d’une école de commerce. Des groupes de réflexions ont été mis en place avec les enseignants-chercheurs afin de déterminer un thème pluridisciplinaire de recherche en adéquation avec les orientations et l’éthique de l’école. Le thème de l’entrepreneuriat a été retenu, dans la mesure où il tient compte des valeurs de l’école, sa spécificité et la recherche pédagogique. Cette recherche devra être entreprise en collaboration avec l’université.
Concernant le statut de l’enseignant-chercheur il a été proposé que des contrats renouvelables d’une durée de 5 ans permettent aux enseignants-chercheurs de diminuer progressivement leurs heures de cours et développer les activités de recherche. Il a été convenu qu’une évaluation de la recherche sera faite au bout de 5 ans et permettra au chercheur de redevenir simple enseignant si nécessaire.
Le centre de recherche a été retenu ainsi que le statut de l’enseignant chercheur. Ces décisions sont d’autant plus importantes qu’elles vont permettre à l’ ISCAM d’être accrédité.

Appui pour le développement des relations internationales

Les relations internationales actuelles se limitent à des échanges d’étudiants avec des écoles de commerce françaises. Ceci concerne principalement L’Ecole de Management (EM) de Grenoble et EM Normandie (6 étudiants en moyenne sont échangés dans les 2 sens), ainsi que quelques échanges avec UQAM de Montréal. Cependant aucun échange d’enseignant n’a été mis en place.
Quelques préconisations nouvelles se dégagent à la suite de la mission :
Au niveau des étudiants : étendre les échanges aux stages avec les écoles partenaires,
Au niveau des enseignants : il sera certainement plus facile de faire des échanges entre enseignants-chercheurs tout en limitant les périodes d’intervention. Naturellement il sera possible de poursuivre des échanges ou la venue d’enseignants d’USF. Le problème soulevé a été le coût des voyages lors des échanges ou de la venue d’universitaires,
Il a été envisagé d’étendre ces échanges avec des pays d’Asie notamment la Chine (enseignement du chinois, formation d’étudiants chinois au français), et de développer les co-diplômations.

Améliorer la communication entre les parcours et les divers pôles à la fois pour les étudiants mais aussi les enseignants.

Une analyse de la situation a montré que les responsables (souvent enseignants ayant des responsabilités administratives) sont nombreux, chacun ayant une domaine précis sans que l’information à ce sujet circule.
Il a donc été préconisé une réorganisation par filières en intégrant les divers pôles et avec un à la tête des responsables de filières (peut-être 2 l’un plus tourné vers l’extérieur : relations avec les entreprises et l’autre plus en relation avec les enseignants). Seuls deux pôles devraient être maintenus : vie étudiante / relations internationales, et l’accompagnement à la création d’entreprises.

 

Intervention pour l’entrepreneuriat et la création d’entreprises et appui pour le développement de masters professionnels en partenariat avec les entreprises

Dans ce contexte, Michel Audousset a animé des jeux d’entreprises avec les enseignants concernés en M1 et M2. Les débats et échanges ont principalement porté sur la création d’entreprises et de l’incubateur animé par un enseignant qui suit les projets d’étudiants. Des appuis et conseils ont également concernés des projets de nouveaux créateurs.

Conclusion

Au terme de cette mission USF, plusieurs perspectives nouvelles se dégagent à l’ISCAM:
Mise en place d’un centre de recherche et du statut d’enseignant-chercheur. Sa mise en place devrait être rapide et permettra l’accréditation de l’école par le ministère.
Renforcement des relations internationales et de nouvelles relations notamment avec l’Asie ont été envisagés. L’USF pourrait proposer d’envoyer des intervenants en fonction des demandes de l’école. Les échanges pourraient être prévus pour des stages d’étudiants de longue période.

La mise en place d’une organisation par filières semble appropriée, des responsables de filières restant à identifier.
Pour la création d’entreprises, des jeux d’entreprises ont été proposés ainsi que des ouvrages avec des études de cas (jeux permettant aux étudiants d’être moteur dans leur formation). Un des masters pourrait préparer à la création d’entreprises.[:]